Après les singes, Neuralink est autorisé à tester les implants cérébraux sur l’homme. Elon Musk est aux anges, et nous ?
Les implants dans le cerveau, le rêve de Neuralink devient réalité
L’homme n’a jamais été aussi prêt de l’homme machine, un cyborg tout droit venu de la science fiction. Après avoir testé ses implants électroniques sur des singes, Neuralink aurait reçu l’approbation par la Food and Drugs Administration (FDA) des États-Unis afin de passer aux tests sur l’être humain.
Les cobayes seront surement intéressés par une rémunération très intéressante pour laisser Neuralink jouer avec leur cerveau et tous les risques que cela implique. Cette technologie totalement nouvelle fait vraiment peur et on dépasse probablement l’éthique, s’il en reste une…
On peut déjà se poser la question de l’utilisation des lunettes à réalité augmentée qui, portées en permanence sur le bout du nez, connectent l’homme à Internet en permanence avec toutes les notifications que l’on peut imaginer. Toutefois, il est encore possible de les retirer aisément et de faire une pause. Mais qu’en est-il avec une puce insérée dans la boite crânienne ? Est-ce qu’un simple bouton sur une application installée sur un smartphone peut la désactiver totalement ? Quid des mises à jour lorsque l’on observe tous les jours des plantages au démarrage de Windows ?
Une belle promesse pour le cerveau connecté
Les personnes atteintes de troubles du comportement comme la névrose obsessionnelle accompagnée de troubles obsessionnels compulsifs pourraient trouver dans cette technologie une vraie solution. En effet, il a été démontré qu’en envoyant un stimuli dans le cerveau à une certaine zone du cortex, les troubles pouvaient être totalement stoppés. L’idée est de capter un signal radar et d’aller le brouiller pour le rendre inopérant.
Mais les applications peuvent aller beaucoup plus loin et le domaine médical ne sera certainement pas la seule expérience sur le cerveau humain. Décupler la mémoire, la rendre plus rapide tel un disque dur SSD à la place de notre bon vieux HDD…
Une décision étonnante
Est-ce la course à l’intelligence artificielle qui fait perdre la tête aux décideurs de l’éthique ? Avec les progrès dans le domaine et malgré les menaces qui pèsent sur l’humanité sans garde-fou, il semblerait que la technologie n’ait plus de limites.
Si en 2022 (ce qui est hier) les États-Unis ont ouvert une enquête sur les tests réalisés sur les animaux causant des souffrances et des décès, Neuralink s’est toujours défendu de tortures envers les animaux et applique une éthique en tout point transposable à l’humain.
Si les recrutements pour les essais cliniques ne sont pas encore ouverts, Neuralink avance que ses objectifs fixés pour l’homme concernent la correction de la vue et même la possibilité de rendre la vue. Autre objectif de taille, permettre la récupération de la mobilité pour les personnes ayant des handicaps moteurs. L’idée est également de permettre aux personnes à fort handicap de contrôler l’interface d’un ordinateur pour s’en servir et s’exprimer.
